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Voter et après ?

Don’t mourn, organize!

Attribué à Joe Hill (1879-1915)

 

Ces derniers jours, vous avez été abreuvés à souhait d’innombrables courriels syndicaux destinés à recueillir votre vote.

D’emblée soyons clairs, nous ne voulons pas de votre bulletin de vote, nous n’avons présenté aucune liste à ces élections.

Nous pensons que les instances paritaires et consultatives où siègent les organisations syndicales gaspillent et canalisent une précieuse énergie.

Il suffit de lire les comptes-rendus des collègues qui siègent dans les instances pour constater le faible intérêt d’y siéger. L’administration impose ses vues et les élus ne peuvent que constater leur impuissance.

Et pour cause, dans ces instances paritaires les possibilités d’influer sur les décisions sont soumises au bon vouloir de l’administration. Nos directions tant locales que nationales n’ont jamais été aussi sourdes aux alertes des représentants du personnel, des organisations syndicales et aux revendications des agents.

Pour être francs, les directions n’en ont rien à faire des instances, au pire elles s’assoient dessus, au mieux elles prennent ça comme une formalité, une case à cocher sur le formulaire « dialogue social ».

On pourrait avoir les meilleur.e.s élu.e.s du monde présents dans les instances qu’on ne changerait rien à ce constat.

Si à ces élections le plus révolutionnaire des syndicats obtenait tous les sièges, est-ce que cela changerait quelque chose, si dans le même temps, au sein des services les capacités d’action collective étaient les mêmes qu’aujourd’hui ? Nous connaissons tous la réponse.

Le vote du 6 décembre 2018 fera plaisir à certain.e.s quelques heures, peut-être quelques jours. Mais après ?

Après nous en serons revenus au même point, car nos directions ne changeront leur politique, leurs manières de faire que si nous les y forçons.

En tant qu’agents, nous défendons un service public au service des travailleurs, des usagers. Nos hiérarques, chaque jour, font la démonstration qu’ils en sont les fossoyeurs. Comment pourrait-il y avoir dialogue entre nous ? Il ne peut y avoir que rapport de force. L’oublier c’est accepter de se faire endormir.

Notre capacité en tant qu’agent à faire changer les choses, à contrer les projets de notre patron qu’est l’État et de ses représentants se situe ailleurs que dans les instances.

C’est dans les services, au quotidien, que nous avons besoin de collectifs forts, d’organisations syndicales solides pour créer un véritable rapport de force avec les directions.

Nous ne vous proposons pas de voter mais d’être actifs au quotidien.

Nous pensons que l’organisation sous forme syndicale est la plus efficace pour défendre nos intérêts de travailleurs.

Alors, que vous votiez ou non, adhérez et participez aux luttes pour nos droits !

Notre syndicat, la CNT, propose l’action directe et porte la lutte ; mais c’est est aussi la réalisation ici et maintenant de notre projet émancipateur. Dès à présent, au sein de la CNT les principes de l’autogestion, de la rotation des mandats, de la démocratie directe, d’égalité de pouvoir sont appliqués.

Que nous votions ou pas,

ne nous lamentons pas,

organisons-nous !

 

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Motions Réflexions

Stratégie syndicale et travail unitaire

Motion adoptée au congrès 2017 de la Fédération CNT TEFP

Argumentaire

Particularité de la CNT

La CNT prône l’auto-organisation des luttes comme moyen et comme fin de son action syndicaliste révolutionnaire. En ce sens notre syndicalisme de lutte diffère fondamentalement d’un syndicalisme centrant son activité sur la représentation au sein des différentes instances paritaires et/ou sur un lobbying parlementaire.
Nous savons que nos acquis et conquêtes sociales sont le résultat d’un rapport de force imposé. Néanmoins, sauf à tomber dans une illusion incantatoire, construire ce rapport de force nécessite partir des réalités des forces en présence dans nos services. Le pluralisme syndical est notamment une réalité au sein de nos services qui doit être envisagée de façon pragmatique. Dans ce cadre donné, se donner les moyens de mener des luttes victorieuses, c’est notamment travailler, autant que faire se peut, à construire une unité syndicale.

Une unité par et pour la lutte

Cette unité syndicale, qui n’est pas un but en soi, mais un outil au service de la lutte impose les bases d’en définir les bases tant sur le fond sur la forme.
Sur le fond : nos participations aux intersyndicale doivent se faire, autant que faire ce peut, sur la base de revendications claires, et une orientation générale des appels qui ne soient pas en contradiction avec nos revendications. Ainsi, si le travail intersyndical, impose nécessairement des compromis, il ne peut se faire au détriment des objectifs de la lutte elle-même. Si des mandats cadres doivent permettre une certaine autonomie des mandatés CNT au sein des intersyndicales, des allers-retours entre le ou les mandaté-es et la fédération (ou syndicat) peuvent néanmoins s’avérer nécessaires en fonction de l’évolution des discussions.
Sur la forme : Les appels et le travail unitaire doit être l’occasion de développer l’auto-organisation des luttes et non se substituer à elles. Il doit permettre et favoriser des pratiques démocratiques de mobilisation : contact direct avec les collègues, heures d’info syndicale devenant des AG, encouragement à la prise de parole par tous (tour de parole), liberté d’expression et prise de décision collective.

Articulation entre auto-organisation des luttes et travail unitaire :

Au-delà d’un positionnement de principe, la question de l’auto-organisation des luttes est elle-même un gage d’efficacité de la mobilisation : faire que chacun prenne part au mouvement et à son organisation implique plus que des positionnements d’organisations syndicales, cette pratique implique les individus eux-mêmes ;
Dans ce cadre, et pour construire ces adhésions et ces engagements, l’unité des organisations syndicales autour de revendications et de luttes communes permet de définir un cadre large de mobilisation pour rassembler au-delà de nos étiquettes syndicales respectives. Il est également un outil indispensable pour la convergence de luttes éparses au sein des différentes UT/UD.

Motion

La CNT, dans la perspective de construction d’un rapport de force nécessaire à l’aboutissement de ses revendications, s’implique autant que possible dans un travail unitaire avec les autres organisations syndicales.
La stratégie unitaire est et demeure une stratégie de lutte, qui nécessite d’intervenir à partir de mandats, et qui est susceptible de se reposer à l’aune de chaque lutte et en fonction de son utilité la lutte en question.

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Interprofessionnel Tracts

Pour un 1er mai 2016 de combat !

Loi Travail, réforme de l’UNEDIC, précarité, chômage…

Le 1er mai : « Fête du travail » ou journée de lutte des travailleuses et des travailleurs ?

Comme chaque année dans de nombreux pays, le 1er mai sera l’occasion pour les travailleuses et les travailleurs et leurs organisations de célébrer l’histoire du mouvement social et syndical. Pourtant, faut-il le rappeler, cette journée est à son origine une journée de lutte plutôt que de célébration. Elle trouve ses racines dans la grève générale du 1er mai 1886 aux États-Unis (impulsée – certains l’oublieront volontiers – par un syndicalisme libertaire) pour la journée de travail de huit heures : revendication qui sera portée par la classe ouvrière en France et ailleurs dès le 1er mai 1890, à l’occasion de la première « Journée internationale des travailleurs ». C’est en 1919, suite à la victoire de la journée de huit heures, que le 1er mai deviendra en France un jour chômé. Plus tard, en 1941, le régime de Vichy lui donnera le nom de « Fête du travail », appellation qui aujourd’hui encore satisfait ceux qui ne veulent pas se souvenir que le 1er mai est avant tout un jour de revendications et de lutte des exploité.e.s.

Pour la CNT, cela ne fait aucun doute : le 1er mai reste celui de la lutte des classes, comme nous le rappelle quotidiennement la triste réalité du monde capitaliste : chômage, précarité, pauvreté, conditions de travail indignes…

Construire la convergences des luttes

En France, les raisons de faire du 1er mai 2016 une journée de combat et de convergence des revendications de l’ensemble des travailleuses et des travailleurs sont nombreuses. Loi Travail, loi Macron, CICE, réductions drastiques des budgets alloués à la santé et au social, fermetures d’hôpitaux, de classes et d’usines, réforme de l’UNEDIC et statut des intermittents, stagnation des salaires… Partout la colère enfle face au désastre économique, politique, écologique et social qui frappe de plein fouet les classes populaires du pays. Le patronat dispose aujourd’hui d’un gouvernement enclin à réaliser ses rêves les plus fous. Tous les acquis historiques obtenus à travers les luttes sociales sont dans la ligne de mire de la classe dominante. L’extrême droite prospère à l’avantage de celles-ci en divisant les travailleurs. Il est donc plus que jamais nécessaire de retrouver l’espoir et de construire une dynamique de lutte.

Renforcer la solidarité internationale

Partout dans le monde, travailleurs et travailleuses connaissent les mêmes conséquences de la domination capitaliste ou impérialiste. En Espagne, la réforme du travail de 2012 (qui inspire la loi travail en France) a bien eu les conséquences redoutées : taux de chômage sensationnel, gel des salaires et précarité… Tandis que la répression bat son plein avec la « loi du bâillon » qui a réduit de façon drastiques les libertés fondamentales. En Italie, les grèves se multiplient contre la réforme du code du travail, qui tel un copier-coller de la loi El Khomri, cherche à bouleverser la hiérarchie des normes en faisant primer les accords d’entreprise sur la loi, et s’attaque elle aussi aux syndicats. En Syrie ou en Irak, les politiques impérialistes occidentales ont récolté leurs fruits et ce sont les populations qui subissent les dictatures d’une part et Daech de l’autre, notamment au Rojava (Kurdistan syrien). En Turquie la minorité kurde subit une répression sanglante du régime. En Palestine, en Tunisie, et partout ailleurs la classe populaire souffre d’une situation sociale devenue insupportable… Et que dire de celle des réfugiés, qui sont autant de victimes de l’injustice de classe !

Agir pour un autre futur

Parce qu’au-delà des frontières seule la lutte des classes réunit les intérêts de l’ensemble des travailleuses et des travailleurs face à ceux qui les exploitent, la CNT réaffirme qu’il est nécessaire de construire l’alternative sociale, économique et politique. Puisque ce sont celles et ceux qui souffrent au travail qui produisent les richesses et les services, il est nécessaire de développer une autre société dans laquelle les travailleuses et des travailleurs contrôlent la production et assurent une répartition égalitaire des richesses. Face à l’État et au patronat, la socialisation des entreprises, la démocratie directe et la justice sociale ne sont pas des utopies, mais constituent un projet de société révolutionnaire dont sont porteuses nos pratiques syndicales au quotidien.

Dans la rue le 1er mai… le lendemain on continue !

Cette année, le 1er mai intervient alors que le mouvement social est en marche, avec en ligne de mire le retrait total de la loi Travail. Alors que les grèves se multiplient et que les manifestations se massifient, la répression des travailleurs en lutte se fait de plus en plus intense, tel un symptôme de l’inquiétude du gouvernement face à la mobilisation grandissante de la classe populaire. Pour les syndicats CNT, ce 1er mai 2016 sera donc un point d’appui, non seulement à la construction de liens de solidarité interprofessionnels et internationaux, mais également à la généralisation de la grève reconductible pour obtenir le retrait de la loi El Khomri… et bien plus.

Pour cela, la CNT invite toutes et tous à participer massivement aux rassemblements et manifestations organisés ce 1er mai 2016 puis à se retrouver, dès le lendemain, dans les Assemblées Générales d’entreprises et de secteurs pour poursuivre la grève !

Le tract en pdf : Loi Travail, réforme de l’UNEDIC, précarité, chômage… Pour un 1er mai de combat !

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A lire - à voir

Histoire du syndicalisme d'action directe en France de 1895 à nos jours

Et pourtant, ils existent : histoire du syndicalisme d’action directe en France de 1895 à nos jours.

Documentaire de Michel Mathurin co-produit par « Acracia Film » et « Atelier du Soir ».

Combien de personnes savent que la CGT, quand elle s’est constituée, était différente des syndicats dits représentatifs actuels ? Entre 1895 et 1914, le syndicalisme révolutionnaire mise sur l’efficacité de la grève générale pour renverser d’un seul coup la démocratie bourgeoise et le régime capitaliste. En 1906, la Charte d’Amiens est largement influencée par les partisans de l’action directe. Cette influence vient de la 1ere Internationale, de la Commune, de la Fédération des bourses du Travail lancée par Fernand Pelloutier et traversée par le courant anarcho-syndicaliste. Cet héritage sera revendiqué par la CGT-SR de 1926 à 1939 et la CNT depuis 1946.

Avec les interventions de :

  • David Rappe;
  • Franck Mintz;
  • Michel Fabre;
  • Stéphane Dinard.

https://www.youtube.com/watch?v=uDpjhg7TFhE

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Bas-Rhin – Strasbourg Interprofessionnel Rhônes-Alpes Tracts

Pour un 1er mai de combat !

« Fête du travail » ou journée de lutte des travailleur.se.s ?

Comme chaque année dans de nombreux pays, le 1er mai sera l’occasion pour les travailleur.se.s et leurs organisations de célébrer l’histoire du mouvement social et syndical. Pourtant, faut il le rappeler, cette journée est à son origine une journée de lutte plutôt que de célébration. Elle trouve ses racines dans la grève générale du 1er mai 1886 aux ÉtatsUnis (impulsée – certains l’oublieront volontiers – par un syndicalisme libertaire) pour la journée de travail de huit heures : revendication qui sera portée par la classe ouvrière en France et ailleurs dès le 1er mai 1890, à l’occasion de la première « Journée internationale des travailleurs ». C’est en 1919, suite à la victoire de la journée de huit heures, que le 1er mai deviendra en France un jour chômé. Plus tard, en 1941, le régime de Vichy lui donnera le nom de « Fête du travail », appellation qui aujourd’hui encore satisfait celles et ceux qui ne veulent pas se souvenir que le 1er mai est avant tout un jour de revendications et de lutte des exploité.e.s.

Pour la CNT, cela ne fait aucun doute : le 1er mai reste celui de la lutte des classes, comme nous le rappelle quotidiennement la triste réalité du monde capitaliste : chômage, précarité, pauvreté, conditions de travail indignes…

Construire la convergence des luttes sociales

En France, les raisons de faire du 1er mai 2015 une journée de combat et de convergence des revendications de l’ensemble des travailleuses et travailleurs sont nombreuses. Loi Macron, CICE, réductions drastiques des budgets alloués à la santé et au social, fermetures d’hôpitaux, de classes et d’usines, réforme de l’assurance chômage, stagnation des salaires… partout la colère enfle face au désastre économique, politique, écologique et social qui frappe de plein fouet les classes populaires du pays.

Le patronat dispose aujourd’hui d’un gouvernement enclin à réaliser ses rêves les plus fous. Tous les acquis historiques obtenus à travers les luttes sociales sont dans la ligne de mire de cette alliance de la classe dominante. L’extrême droite prospère à l’avantage de celles ci en divisant les travailleur.se.s. Il est donc plus que jamais nécessaire de retrouver l’espoir et de construire une dynamique de lutte.

Renforcer la solidarité internationale

Partout dans le monde, travailleurs et travailleuses connaissent les mêmes conséquences de la domination capitaliste. En Espagne, les mesures d’austérité et la pauvreté sont devenues insupportables. Face à la colère qui gronde, le gouvernement a imposé la réforme la plus liberticide à l’égard du mouvement social depuis le franquisme : la ley mordaza (loi du bâillon). En Grèce, les espoirs suscités par les promesses de Syriza ont vite été balayés par la dure réalité du libéralisme. Les classes populaires souffrent toujours autant de cette « crise » imposée par le capital. En Belgique, les attaques faites au droit du travail, à la protection sociale et au droit de grève atteignent des sommets. En Pologne, les récentes grèves des mineurs nous rappellent que l’exploitation patronale contemporaine n’a rien à envier au XIXe siècle. En Ukraine, en Tunisie, en Algérie, en Palestine… les populations subissent une situation sociale dramatique. Ne se laissent entrevoir comme perspectives que des choix équivalant à celui entre la peste et le choléra…

Agir pour un autre futur

Parce que, au delà des frontières, seule la lutte des classes réunit les intérêts de l’ensemble des travailleuses et des travailleurs face à ceux et celles qui les exploitent, la CNT réaffirme qu’il est nécessaire de construire l’alternative sociale, économique et politique. Puisque ce sont celles et ceux qui souffrent au travail et qui produisent les richesses et les services, il est nécessaire de développer une autre société dans laquelle ce sont les travailleuses et les travailleurs qui contrôlent la production et assurent une répartition égalitaire des richesses. Face à l’État et au patronat, la socialisation des entreprises, la démocratie directe et la justice sociale ne sont pas des utopies, mais constituent un projet de société révolutionnaire dont sont porteuses nos pratiques syndicales au quotidien.

Toutes et tous dans la rue le 1er mai !

Afin de faire du 1er mai 2015 un point d’appui de la construction de la riposte sociale, la CNT et ses syndicats œuvreront partout à la convergence des revendications et à la construction de liens de solidarité interprofessionnels et internationaux.

Elle invite toutes et tous à participer massivement aux rassemblements et manifestations organisés ce jour là et à faire du 1er mai prochain… un 1er mai de combat !

Le tract en pdf : tract-cnt-1er-mai-2015 Pour un 1er mai de combat

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A lire - à voir Réflexions

L'anarchosyndicalisme, l'autre socialisme

L’anarchosyndicalisme,

l’autre socialisme

 

Jacky Toublet

Préface à

La Confédération générale du travail

d’Emile Pouget

Editions CNT Région parisienne

1997

 

Proscrits du Parti, parce que non moins révolutionnaires que Vaillant ou

Guesde, aussi résolument partisans de la suppression de la propriété

individuelle, nous sommes en outre ce qu’ils ne sont pas, des révoltés de

toutes les heures, des hommes sans dieu, sans maître et sans patrie, les

ennemis irréconciliables de tout despotisme moral ou matériel, individuel ou

collectif, c’est-à-dire des lois et des dictatures — y compris celle du

prolétariat — et les amants passionnés de la culture de soi-même…

Purs de toute ambition, prodigues de nos forces, prêts à payer de nos

personnes sur tous les champs de bataille et, après avoir rossé la police et

bafoué l’armée, reprenant, impassibles, la besogne syndicale obscure mais

féconde […] consentons à poursuivre plus activement, plus méthodiquement

et plus obstinément que jamais l’oeuvre d’éducation morale, administrative et

technique pour rendre viable une société d’hommes libres.

Fernand Pelloutier

Lettre aux anarchistes

 

 

La Confédération nationale du travail est bien inspirée, en cette année de centième anniversaire de la C.G.T., de rééditer deux brochures rédigées par Emile Pouget, secrétaire général adjoint de la Confédération générale du travail de 1901 à 1907 et un des plus ardents militants du syndicalisme révolutionnaire : la Confédération générale du travail et le Parti du travail. De tels textes étaient, à cette époque de grande agitation sociale, publiés en brochures, par les soins de la C.G.T. ou d’éditeurs amis, afin de faire connaître au plus grand nombre les idées de transformation sociale dont la Confédération était porteuse en ces premières années du siècle.