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Le changement, c’est pas maintenant !

François Hollande, pour peu qu’on veuille bien tendre un oreille attentive à son discours, avait promis qu’il n’y aurait aucune création nette de poste dans la fonction publique d’Etat. Les créations de postes dans les ministères dits prioritaires (éducation, justice, intérieur) ne devaient se faire que par redéploiement à partir des autres ministères. En un mot, Hollande avait promis de déshabiller Paul pour habiller Jacques. Promesse tenue !

La lettre de cadrage de Jean-Marc Ayrault prévoit ainsi que les ministères non prioritaires seront revus à la baisse de 2,5 % sur la période 2013-2015. S’agissant des dépenses de fonctionnement, le chef du gouvernement demande d’en réduire globalement le montant de 7% en 2013 par rapport à 2012, 4% en 2014 par rapport à 2013 et 4% en 2015 par rapport 2014.

Dans ce contexte, et sachant que nous ne faisons pas parti des ministères prioritaires, nous attendions les déclarations de notre ministère sans en attendre des miracles. Que nous dit Monsieur Sapin dans sa déclaration au CTM du 17 juillet ?

Après la pommade et le blabla, à grand coup de « dialogue social » et de « respect », notre nouveau ministre de gauche, passe aux choses sérieuses :

Monsieur Sapin « veut un Etat plus fort, et un ministère du travail plus fort, et donc plus soudé ». C’est quoi un ministère plus fort ? Un renforcement de nos moyens ? Manifestement pas, il s’agit de deux choses :

  • Entamer un travail de réflexion de notre « système d’inspection du travail pour mieux répondre au nouveaux défis du monde du travail ». Pour l’instant on ne sait pas concrètement ce que ça veut dire mais Monsieur Sapin nous annonce un grand débat à venir.

  • Entamer une nouvelle étape dans la décentralisation. En un mot Sapin confirme la décentralisation de la formation professionnelle vers les régions.

Concernant les contrôleurs du travail

Le ministre a bien compris les divergences entre syndicats et joue sur du velours. Sans annoncer clairement les choses, il laisse quand même entrevoir certaines orientations :

Sur le statut, « nous devons nous inscrire dans un cadre interministériel », et ce cadre c’est le NES. Le maintien d’un corps spécifique des contrôleurs (sans même parler de l’intégration des contrôleurs dans le corps de l’inspection) ne semble donc plus à l’ordre du jour.

Sur les salaires, le ministre semble prêt à lâcher une revalorisation salariale, mais laisse d’emblée entendre qu’elle sera minime car « nous sommes dans le contexte budgétaire que chacun connaît ».

Le sujet doit être rediscuté à la prochaine rentrée.

Concernant les effectifs et les agents de catégorie C en particulier

Monsieur Sapin annonce cette fois clairement la couleur puisque : « la trajectoire des effectifs de notre ministère pour 2013-2015 n’est pas encore précisément fixée mais nous connaissons le signe […] : il sera globalement négatif. Si nous maintenons le nombre de fonctionnaires sur la période, les créations de nouveaux emplois, dans l’éducation, la justice, la sécurité doivent compenser par un effort de diminution dans les autres ministères, et nous devons prendre notre part à cet effort ».

Cette déclaration ne fait que confirmer ce que nous savions déjà mais elle a l’avantage d’être claire : il n’y a rien attendre au niveau des effectifs et la situation va empirer.

On pourrait ajouter ici que nous n’avons toujours pas vu la couleur du concours organisé l’année dernière pour les catégories C pour calmer les différents mouvements qui émergeaient dans nos UT.

Concrètement rien n’a changé et c’est maintenant les postes de B qui commencent à disparaître. Ces suppressions s’effectuent sans faire de bruit et selon une technique imparable : on annonce pas la suppression du poste et on continue à le mettre à la vacance interne et infrarégional ; en revanche le poste n’est jamais passé à la vacance nationale s’il n’est pas pourvu. Et comme on nous annonce par ailleurs que nous sommes en « sureffectif » (si, si!! En Région Rhône Alpes il paraît que nous sommes en sureffectif !), les postes ne sont pas officiellement supprimés mais ne sont pas jamais pourvus. C’est bien foutu et ça marche à tous les coups puisqu’en l’absence d’effectif de référence clair ou fluctuant au gré des RGPP on peut toujours raconter qu’on est en « sureffectif » quand bien même les services seraient exangues !

Sur la politique du chiffre

Il n’y a rien à attendre non plus de ce côté-là, « nous aurons une politique du travail et donc des priorités et des objectifs ». Au cas où ça ne serait pas assez clair le ministre ajoute qu’ « il est important que les agent saisissent leur activité ». Le ministre déclare néanmoins qu’il souhaite aller vers des « objectifs plus collectifs ». Nous savons très ce que signifient réellement ces objectifs plus collectifs. Il ne s’agit nullement d’une remise en cause des objectifs individuels mais du rajout d’une couche d’objectifs collectifs au niveau du service comme le prévoit la nouvelle ligne hiérarchique et la PFR.

Sur les entretiens et la PFR

Fort logiquement le ministre enchaîne et conclue en réaffirmant le maintien de l’entretien individuel d’évaluation et de la PFR.

Concernant les entretiens individuels, ceux-ci constitue selon lui « une bonne pratique à encourager ». Mais bien sûr avec « déontologie » et l’on nous ressort ici la tarte à la crème des « chartes de bonnes pratiques » ou comment inventer la bonne individualisation (probablement de gauche et éthique) face à la mauvaise individualisation (probablement de droite et pas éthique du tout).

La PFR qui s’appliquera également. Seule concession, le ministre ne prévoit plus (pour l’instant) de cotation différenciées de la part « fonction » (c’est-à-dire des parts « fonction » différentes entre les services ou les lieux géographiques au nom de « sujétions particulières »).

S’il n’y a aucun changement d’orientation sur le fond, pour faire bonne mesure le ministre nous gratifie d’un peu de compassionnel et demande un bilan des actions de prévention sur les risques psychosociaux. Ce bilan nous le connaissons tous. Il nous semble que l’heure n’est plus aux bilans et autres diagnostics mais à l’action par un changement de politique.

On le voit nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes pour faire avancer nos revendications et améliorer nos conditions de travail. Il n’est pas de sauveur suprême, ni Dieu, ni césar, ni ministre de gauche. Nous n’aurons que ce que nous prendrons et, maintenant que les élections sont passées, il est temps de retrouver le chemin de la lutte et de l’action directe !

Le tract en pdf : Le changement, c’est pas maintenant !

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L’inspection du travail de l’INDRE sent le SAPIN !

Le 23 février dernier les syndicats interprofessionnels du département de l’Indre main dans la main avec l’intersyndicale au complet de l’inspection du Travail, se mobilisaient pour défendre nos collègues inspecteurs du travail contre les attaques incessantes du patronat relayées par l’administration. Pourtant la situation de nos camarades n’a depuis cessé d’empirer.

En effet, dès le 15 février 2012 à Paris, un inspecteur de l’INDRE nous apprenait que sa voiture, stationnée devant son domicile, avait été détruite par une voiture bélier.

Le 17 mars 2012, c’est un coordonnateur SPS qui s’adressait à la première section d’inspection de l’INDRE pour la prévenir que son maître d’ouvrage prévoyait, « avec des copains manouches une action punitive » à l’encontre des agents de contrôle.

Le procureur sera informé du témoignage, mais ne souhaitera pas entendre tous les agents concernés, l’inspecteur ayant participé aux contrôles se verra même refuser de déposer une main courante au commissariat de police.

Courant Avril-Mai, tandis que les plus hautes instances de notre ministère refusent d’octroyer la protection fonctionnelle à nos collègues ; et ce malgré les atteintes aux biens personnels, les menaces d’atteintes à l’intégrité physique, les attaques incessantes de l’UDEI (qui feront l’objet d’un procès verbal pour obstacle), notamment dans la presse, et qui ont été largement relayées par le RUT de l’INDRE en 2011; tout est mis en œuvre pour que la détérioration du climat d’entente entre les agents de l’UT soit imputée aux inspecteurs du travail.

Les insultes contre les collègues de l’inspection se multiplient (y compris publiquement sur internet) et nos camarades sont maintenant expressément priées par certains collègues, pour le plus grands plaisir de la hiérarchie, de bien vouloir quitter le département.

La meilleure défense c’est l’attaque !

Refusant de se laisser intimider et de céder aux pressions nos collègues répondent d’une part en multipliant les contrôles en entreprise, les procès verbaux et les mises en demeure, appliquant ainsi strictement les consignes de la politique travail, et d’autre part, en pointant du doigt quelques « bizarreries » dans le fonctionnement interne de l’UT, notamment celles qui portent atteinte à leur indépendance : contrôle des courriers entrant par le RUT, entrainant notamment des retards de transmission des courriers aux agents de contrôle à qui on ne se prive pas de reprocher le dépassement des délais, auto-attribution par le RUT d’un véhicule de service comme véhicule de fonction, mise en œuvre d’une procédure extrêmement lourde de réservation des véhicules de services, demande expresse de la hiérarchie d’autoriser le licenciement d’un salarié protégé, demande de justification incessantes…

Le 9 mai 2012, ils pensent que l’administration a enfin compris qu’ils ne renonceront pas à exercer leurs missions et qu’elle va les défendre lorsqu’ils reçoivent un mail du DIRECCTE.

Monsieur DERRAC, sentant probablement le vent politique tourner à l’approche des élections, invite alors les inspecteurs du travail à un entretien dans son bureau pour « une discussion libre et directe entre nous, d’homme à homme, et non de DIRECCTE à IT, afin de voir comment sortir de la situation difficile dans laquelle nous nous trouvons collectivement.  Certains méls expriment en effet une souffrance que je ne peux ignorer et que je souhaite pouvoir réduire par des signes d’ouverture et d’apaisement, et par un appui afin de vous conforter et de vous protéger. »

Comme signe d’ouverture, les agents demandent que les courriers « d’avertissements » de la hiérarchie reçus précédemment soient retirés, que la protection fonctionnelle soit immédiatement mis en œuvre. Chat échaudé craint l’eau froide, par mesure de précaution ils demandent aussi à être reçu avec un représentant syndical.

En guise d’ouverture le DIRECCTE leur répond « J’ai envisagé cette rencontre comme celle d’un chef de service avec des membres de son équipe, mais avec un caractère personnel et non administratif C’est une rencontre directe sans préalable d’aucune sorte. Je signale d’ailleurs qu’il n’y a jamais eu d’avertissement mais deux courriers d’observations, ce qui est très différent Je souhaite pouvoir parler avec MM Once et Euzéby librement sans présence d’un tiers»

Et l’entretien se transforme en convocation : « J’ai bien lu votre mél, mais je maintiens ma convocation pour demain à 14h30 pour vous-même et Monsieur Once. »

Finalement aucun apaisement n’apparaît du coté de la hiérarchie qui désire seulement déménager les inspecteurs de l’INDRE, sauf qu’elle ne dispose absolument d’aucun élément permettant d’envisager une quelconque sanction disciplinaire à l’encontre de nos collègues qui ont été jusqu’ici, irréprochable professionnellement.

Un des inspecteurs déposera une main courante au commissariat le 25 mai 2012 pour acter « les problèmes » qu’il rencontre avec ses supérieurs hiérarchique (« insulte » pendant 45 minute par le RUT, menace de sanction) et le harcèlement dont il serait l’objet depuis plusieurs semaines (« ma boite aux lettres détruite à coup de masse, des animaux morts devant mon domicile et des coups de sonnette la nuit »).

Début juin, six syndicats interprofessionnels du département de l’INDRE saisissent notre nouveau ministre de cette problématique et l’alerte en ces termes :

« Si aujourd’hui le Medef de l’Indre a, semble-t-il stoppé ses allégations dans la presse, il n’en demeure pas moins que les Inspecteurs subissent du harcèlement, des pressions ainsi que des reproches de la part de leur hiérarchie reprenant ainsi le relais du Medef.

Malgré la réponse de M. Xavier Bertrand au Président de l’UDEI, M. PENIN, la situation ne s’est en rien arrangée et s’est même détériorée, puisque les deux Inspecteurs du Travail incriminés sont maintenant menacés physiquement et moralement et des dégradations volontaires sont pratiquées dans leur vie privée, à leur domicile.

Plusieurs Inspecteurs du Travail au plan National ont mis fin à leurs jours, le dernier en date du 18/01/2012.

Nous ne voulons pas et nous refusons d’en arriver là dans l’Indre.« 

La réponse de Michel SAPIN, encore à l’époque député de l’INDRE, est de chercher à négocier le départ des inspecteurs du travail pour apaiser les entreprises de son département.

Il demande au DAGEMO et au DGT de s’occuper du « problème de l’INDRE » car faire avec zèle son métier d’inspecteur du travail est encore un « problème » pour notre ministère.

Face à cette situation, nous réaffirmons que nos collègues n’ont commis aucune faute professionnelle et ne sauraient être l’objet d’une quelconque sanction.

Nous réaffirmons que nos collègues doivent pouvoir bénéficier de la protection fonctionnelle dès lors qu’ils sont mis en cause dans le cadre de leur fonction, a fortiori face à une chasse à l’homme organisée par le Medef !

Le tract en pdf : Indre-medef

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La Griffe n°3

Vers la casse du Service public de l’emploi!

Notre ami Wikipédia nous définit le service public de l’emploi comme l’ensemble formé par les organismes et agences mises en place par les administrations publiques, dans le but de favoriser l’emploi et la formation professionnelle, et de lutter contre le chômage.

Notre ami Wikipédia est ambitieux…. Sur le site du ministère de l’emploi, les objectifs sont réduits à la fixation d’ «objectifs de performance, s’agissant notamment du retour à l’emploi des publics prioritaires»

Le mot est lâché : la performance du service public de l’emploi !

La performance, c’est l’évaluation de chacun des «multiples organismes et agences» par des indicateurs. Indicateurs fixés par l’Etat dans le cadre de négociations annuelles ou pluri annuelles. Ainsi, Pôle Emploi se retrouve avec 18 indicateurs à améliorer coûte que coûte pour les trois prochaines années.

Ainsi les Missions Locales doivent chaque année améliorer leur «taux de placement» des jeunes entre 16 et 25 ans… et tout cela sans moyens supplémentaires et dans un contexte économique désastreux.

Evidemment aucun moyen supplémentaire, les indicateurs servent justement à vérifier que les subventions attribuées par l’Etat ne seraient pas trop élevées. Et les associations ajustent cette pression financière sur…les salarié(e)s : oublions le Code du travail, le paiement des heures supplémentaires, la revalorisation des salaires… !

Ce ne sont pas aux salariés de structures associatives d’assumer les contradictions d’un système!

 

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L’inspection du travail de l’Indre sent… le Sapin!

Depuis la mobilisation historique des syndicats interprofessionnels du département de l’Indre main dans la main avec l’intersyndicale au complet de l’inspection du Travail le 23 février dernier, pour défendre nos collègues inspecteurs du travail des attaques incessantes du patronat relayées par l’administration, la situation de nos camarades n’a cessé d’empirer : boite aux lettres du domicile détruite à coups de masse, animaux morts déposés devant leur domicile, coups de sonnette la nuit…
Michel SAPIN, encore à l’époque député de l’Indre, veut négocier le départ des inspecteurs du travail pour apaiser les entreprises de son département.
Il demande au DAGEMO et au DGT de s’occuper du «problème de l’INDRE» car faire avec zèle son métier d’inspecteur du travail est un «problème» pour notre ministère.
Face à cette situation nous affirmons que nos collègues n’ont commis aucune faute professionnelle et ne sauraient être l’objet d’aucune sanction!
 

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La retraite? 60 ans et 37,5 annuités!

La réforme des retraites que François Hollande s’apprête à mettre en place exclura la majorité des travailleurs. Il s’apprête ainsi à entériner la réforme de Nicolas Sarkozy, notamment la mise en place des 41 annuités et demi qui toucheront tous les salariés.

En effet, pour faire valoir son droit à la retraite, il ne faudra pas avoir connu de périodes de chômage ou d’arrêt puisque la version de Hollande ne prend en compte que les trimestres cotisés et non ceux simplement validés mais qui n’ont pas amené de cotisations.

Pourtant le gâteau des richesses est toujours plus gros et il suffirait de le partager plus équitablement pour garantir à tous une vraie retraite. Pour cela malheureusement il est illusoire d’espérer quoi que ce soit du pouvoir en place.

Si des négociations sont annoncées, il est clair que sans rapport de force favorable il n’en ressortira pas de réel changement. Une nouvelle fois les travailleurs ne pourront que compter sur eux-mêmes pour imposer d’autres choix.

C’est bien par un mouvement social d’ampleur que la bataille de la retraite pourra être gagnée.

LA CNT revendique :

  • retraite à taux plein à 60 ans pour tous et à 55 ans pour les salariés ayant effectués des travaux pénibles
  • retour aux 37,5 annuités public-privé
  • indexation des pensions sur les salaires
  • garantie d’un taux de remplacement de 75% du salaire brut (calcul sur la base des 6 derniers mois)
  • pas de pensions inférieures au SMIC
  • refus des retraites par capitalisation
  • gestion des organismes de solidarité par les salariés eux-mêmes
  • hausse des salaires, induisant automatiquement une augmentation des cotisations

 

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Harcèlement sexuel…la suite…

Une nouvelle loi a été voté à l’unanimité au Sénat le 12 juillet. Il vise à combler le vide juridique créé par l’abrogation de l’ancienne loi en mai dernier par le Conseil constitutionnel.

Ce texte prévoit deux formes distinctes de harcèlement sexuel, avec des peines bien distinctes. Le premier cas de figure stigmatise tout agissement consistant à « imposer à une personne, de façon répétée, des gestes, propos ou tous autres actes à connotation sexuelle soit portant atteinte à sa dignité, en raison de leur caractère dégradant
ou humiliant soit créant pour elle un environnement intimidant, hostile ou offensant ». Le harceleur risque alors un an de prison et 15.000 euros d’amende.

Dans la seconde situation, « est assimilé à un harcèlement sexuel », le fait mentionné dans le premier cas qui, « même en l’absence de répétition, s’accompagne d’ordres, de menaces, de contraintes ou de toute autre forme de pression grave accomplis dans le but réel ou apparent d’obtenir une relation sexuelle ». Dans ce cas de figure, les sanctions seraient doublées : deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende.

L’Association européenne contre les violences faites aux femmes dénonce:

  • qu’un fait unique soit plus sévèrement sanctionné qu’un fait répété
  • l’inapplicabilité de la seconde infraction au vu des éléments de preuve à fournir par la victime
  • que les faits les plus graves de harcèlement sexuel encourent une peine inférieure à celle d’un vol.

La CNT vous tiendra informée des immanquables évolutions jurisprudentielles.

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Petit Lexique du Chat Noir

«INSERTION»

Terme permettant de véhiculer l’idée que ceux n’ayant pas leur place dans la société capitaliste (du fait même du fonctionnement de cette même société!), doivent être « réinsérés »… cela permet de culpabiliser ceux qui sont exclus du système capitaliste en leur reprochant leur coût pour la société et en leur demandant de faire toujours plus d’effort pour y être réintégrés. Cette réintégration des plus « faibles » permettant de maintenir la concurrence existante entre les demandeurs d’emploi et de baisser les prétentions salariales éventuelles!

La Griffe en pdf : La Griffe n°3