Catégories
Intersyndical Rhônes-Alpes

Cap sitere = concurrence entre agents ! Cap sitere = souffrance au travail !

En 2012, Romain Lecoustre mettait fin à ses jours à cause de la souffrance qu’avait généré ses conditions de travail. Il l’écrivait lui-même : harcèlement managérial, politique de la performance et des objectifs, épuisement, manque de moyens, perte de sens… tous ces maux ont été exprimés par des centaines de collègues à travers la France par mail lors du mouvement des « gouttes d’eau ». Cet état de dégradation morale a été rappelé lors des assises nationales du Ministère du Travail tenues en novembre 2012. Cette dégradation s’est confirmée, malheureusement par le suicide et les tentatives de suicides d’autres collègues avant et après celui de Romain. Nous n’en ferons pas ici la triste liste, la DGT et la DAGEMO sont parfaitement au courant.

Aujourd’hui, le ministre, adepte de l’autosatisfaction comme méthode de dialogue, affirme que « les conditions d’un retour à la normale sont réunies », et, avec une brutalité et un cynisme qui en dit long sur ses intentions de réforme, menace de sanctions les récalcitrants. Nous ne sommes pas dupes. Depuis la mort de Romain Lecoustre, rien n’a changé : ATTENDONS nous les prochains suicides ???.

Le MINISTRE ne tient aucun compte de cette vertigineuse dégradation  de nos conditions de travail.

En effet, dés le 02 janvier 2013, Monsieur GATEAU Gilles, Directeur du Cabinet du Ministre, a adressé une lettre aux Direccte, appelant à reprendre dès janvier les saisies sur CAP SITERE.
Il rappelait les obligations des agents en la matière tout en précisant que : « les conditions de retour à la normal étant réunies, je vous demande de rappeler à tous cette obligation et de veiller au respect de la saisie exhaustive de leur activité dans CAP SITERE par tous les agents de votre région, à partir du début de l’année 2013. »

Avec zèle, le Direccte Rhône Alpes a relayé cette intervention auprès des agents de contrôle.

Nul doute qu’après de nombreuses années d’expérience, nous pouvons affirmer que CAP SITERE n’est pas un outil de rendu d’activités. Il s’agit bel et bien d’un instrument de mise en concurrence des agents.

Le Ministre indiquait « qu’il n’y aura plus d’objectifs chiffrés » ; or, si on se réfère au programme de loi de finances établi pour l’année 2013, on y découvre des indicateurs chiffrés en l’occurrence :

Programme 111 (amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail) indicateur 3.2 nombre moyen d’interventions annuels par agents de contrôle : fixé à 182 pour l’année 2012, à 172 pour l’année 2013 et à 188 comme cible pour l’année 2015.

Ces chiffres parlent d’eux-mêmes : nous sommes BIEN dans une course aux chiffres !!!

Notons que dans ces chiffres la part relative aux actions dites prioritaires définies au niveau national dans le cadre de la politique travail, occupe une large place !!!

Exemple : la part des contrôles portant sur le travail illégal est fixée à 12,5 % de l’ensemble des contrôles.

Dans sa charte CAP SITERE, la DGT s’appuie sur une notion d’interventions «FOURRE TOUT» qui permet accroître à l’infini des chiffres pour ceux qui s’inscrivent dans cette compétition et course inutile !

Exemple : examen de documents au bureau qui figure dans la charte DGT ou d’autres interventions que certains inscrivent dans CAP SITERE (exemple les lettres types transmises suite à accident du travail, etc.).

Ces dérives absurdes renforcent l’affichage d’une pseudo activité et conduisent les agents à s’inscrire dans cette course effrénée aux chiffres !

Notre vision pour combattre ces dérives, est de revenir au fondement de ce que doit être le compte rendu d’un agent de contrôle à savoir, la réalité de ses interventions en entreprises. Ne doivent figurer que les contrôles (visites – contre visites). Seules les enquêtes contradictoires sont enregistrées comme des interventions.

Pour rebâtir un collectif, combattre la compétition entre agents, sauvegarder leur santé, les organisations syndicales, dans l’attente de l’anonymisation de la saisie dans CAP SITERE, invitent les agents à limiter leurs saisies à un nombre de contrôle n’excédant pas 60 contrôles par an (simple reprise d’une moyenne effectuée en 2011-2012 qui correspond à environ à 2 contrôles par semaine travaillée).

Précisions importantes, nous l’avons déjà écrit dans tous nos tracts, dans cette action ne figurera aucun remplissage d’onglets correspondant à toutes les directives issues de la politique travail. Il s’agit seulement d’indiquer l’entreprise et la date du contrôle, aucun catalogue d’articles qui ne sert à rien.

Contre l’individualisation, la pression aux chiffres,

une seule solution, l’action collective !!!

 

Syndicats CGT – SUD – CNT du Rhônes

Le tract en pdf : CAP SITERE : concurrence entre agents et souffrance au travail

 
 

Catégories
Articles de presse

Qui défendra les inspecteurs du travail ?

Entre hostilité patronale et réformes gouvernementales

L’article de Fanny Doumayrou paru dans « Le Monde diplomatique » de Décembre 2012 est disponible : Entre hostilité patronale et réformes gouvernementales : Qui défendra les inspecteurs du travail ?
 

Catégories
Articles de presse

Michel Sapin continue le travail

Ci-dessous l’article du journal l’Humanité paru le 02/08/2012 concernant les suites données par Michel Sapin aux problèmes identifiés suite aux suicides de nos deux collègues inspecteurs du travail.
 
suicides Michel Sapin continue le travail

Catégories
Rhônes-Alpes Tracts

Maintenons la pression ! Boycottons les entretiens et les remontées chiffrées

Les entretiens individuels d’évaluation arriveront cette année en mai. Suite à la grève massive du 7 février suivie de celle du 15 mars après les suicides de Luc Béal-Rainaldi et Romain Lecoustre, le ministère a amorcé un recul stratégique concernant les objectifs quantitatifs. Il ne faut pourtant pas se leurrer sur les objectifs et les orientations actuelles du ministère.

Camarade DAGEMO, encore un effort avant la Révolution de l’évaluation…

Il faut d’abord rester lucide sur ce recul. Il ne s’agit aucunement d’une véritable prise de conscience du caractère pathogène de la politique du chiffre mais bien d’un recul ponctuel face à l’ampleur de la mobilisation et l’indignation dans les services. Pour ceux qui en douteraient il faut se reporter aux instructions de la DAGEMO du 23 février dernier, qui prend elle-même le soin de préciser lourdement que l’abandon des objectifs chiffrés pour les entretiens d’évaluation est « exceptionnel, que pour l’année 2012 » .

C’est dire que si le rapport de force faiblit, la pression sur les objectifs chiffrés reviendra dès l’année prochaine.

Mais revenons sur l’entretien cuvée 2012. Au diable donc les chiffres, vive le qualitatif ! Quel est le problème alors ?

C’est oublier que l’évaluation individualisée n’a pas forcément besoin de chiffres pour faire son œuvre de mise en concurrence des agents pour la carotte (les parts variables et les réductions d’ancienneté) et le bâton (les suppressions de primes et la stagnation). A cet égard les services de l’emploi n’étaient déjà pas soumis à un système d’évaluation quantitative type CAPSITERE. Pour autant ils subissent le même management par objectifs et la même « culture du résultat » ; objectifs qui augmentent à mesure que diminuent nos moyens.

Il faut rappeler ici que l’évaluation individuelle des performances (de son vrai nom issu du management privé) est un système essentiellement discriminatoire qui vise à mettre les agents en concurrence pour éviter de poser la question des moyens collectifs. La carotte qu’on nous agite sous le nez est fixée à l’avance et ne va pas augmenter, quand bien même on se tuerait tous au travail pour atteindre ces objectifs. Il faut bien comprendre que l’enveloppe globale pour les primes est prédéfinie et que le pourcentage d’agents susceptibles de bénéficier de réductions d’ancienneté est aussi fixé à l’avance.

C’est dire que si, par miracle, tous les agents atteignaient les fameux objectifs, cela aurait pour effet une augmentation immédiate des dits objectifs et non une augmentation de l’enveloppe à distribuer.

La course à l’objectif est donc un leurre individuel et nuisible à l’ensemble du collectif de travail. Sur fond d’idéologie méritocratique, elle vise à faire croire que l’on peut, et surtout qu’il est légitime, de progresser individuellement au détriment de ses collègues (en se racontant que si on obtient plus que le collègue ou le voisin ça doit sûrement être parce qu’on est meilleur que lui ou plus méritant).

Tout ceci est une mascarade organisée par l’administration qui isole les agents, produit de la souffrance en nous rendant responsables de nos conditions de travail et nous détourne de la lutte collective pour l’avancée des droits pour tous !

L’UT69 à la pointe (comme d’habitude) !

 Plus près de nous maintenant, au sein de notre chère UT69, une nouvelle petite note est apparue concernant les entretiens, se rajoutant à la note DAGEMO du 23 février.

Après avoir, comme il se doit, exercé le chantage classique en introduction en agitant la carotte et le bâton (réductions d’ancienneté et primes), la note veut définir les modalités des entretiens pour 2012. Au-delà du rappel des instructions nationales, notre RUT ajoute alors la petite touche du chef : une couche d’ « entretien collectif avec tous les agents du service destiné » venant se surajouter à l’entretien individuel avec agent.

Tout le talent de la direction est d’avoir voulu faire passer auprès des OS cet ajout « d’objectifs communs par service », comme une prise en compte de la critique de l’individualisation. Et il faut effectivement reconnaître ici l’habileté de la direction dans la formulation de la note, qui pourrait presque faire passer l’entretien 2012 comme un sympathique entretien collectif tout à l’écoute des besoins de chacun, là où, quand on y regarde de plus près, nous sommes en fait face à un renforcement des objectifs dans le cadre des nouvelles directives de la ligne hiérarchique.

Car, en effet lorsqu’on se penche de plus près sur cette note, il y a comme une odeur de ligne hiérarchique qui remonte. Il nous faut ici revenir un peu en arrière et d’abord sur la note de la DGT du 12 mars 2010 sur « l’organisation de la ligne hiérarchique de l’inspection du travail ». Celle-ci prévoyait un «  plan de modernisation de l’inspection du travail, centrés sur management de qualité, impliquant […] les responsables de section d’inspection dans une relation d’autorité basée sur une redéfinition des postes de pilotage, d’appui et de soutien ou agents ». » p.4

Qu’est-ce que « le pilotage de l’action d’inspection » ? C’est notamment s’inscrire « dans une logique diagnostics-objectifs-plan d’action-évaluation-adaptation ». p.5

La ligne hiérarchique de l’inspection du travail consistait alors essentiellement à « formaliser des exigences envers les responsables de section sur le thème de l’animation de la section et de l’exercice de la fonction hiérarchique sur les agents de contrôle (pilotage, appui, soutien, entretien d’évaluation, etc.). »

Comme on sait, tout ceci n’était apparemment pas assez explicite et a donné lieu à une nouvelle note le 13 décembre 2010. Au niveau de la section d’inspection, l’inspecteur ou le DAI est promu « responsable de la mise en œuvre de la politique régionale du travail » p.2. Cette « participation à la politique travail » s’effectue notamment par l’élaboration d’un  « plan d’action annuel de la section », plan d’action lui-même décrit comme un « dialogue formalisé , précis sur les objectifs quantitatifs et qualitatifs, et articulé avec l’entretien professionnel ».

Comme on le voit, la note de notre direction locale, avec son système d’entretien à deux étages (entretien individuel avec chaque agent + entretien collectif au niveau du service) correspond étrangement à l’application fidèle des instructions de la note sur la ligne hiérarchique. Mais, tel Monsieur Jourdain faisant de la prose sans le savoir, Monsieur Bodin fait probablement de la ligne hiérarchique sans le savoir.

Dans tous les cas, il ne s’agit aucunement d’une remise en cause de l’entretien individuel mais bien d’un renforcement des objectifs au niveau du service avec notamment, pour les sections, la mise en place d’un plan annuel de section.

En conséquence nous réaffirmons notre position de boycott de ces entretiens et reprenons les revendications issues de l’A.G. du 15 mars :

  • l’abandon immédiat de tous les objectifs chiffrés;
  • l’arrêt des suppressions d’emplois alors que la charge de travail ne cesse d’augmenter;
  • l’arrêt des suppressions de missions (emplois, formation professionnelle), des mutualisations de fonctions avant leur externalisation;
  • le retrait de la note sur la ligne hiérarchique;
  • l’arrêt de la dévalorisation et de la déstabilisation des agents comme mode de relations hiérarchiques.

Le pdf du tract : Maintenons la pression ! Boycottons les entretiens et les remontées chiffrées

Catégories
Articles de presse

Un deuxième suicide reconnu au Ministère du travail

Le suicide de Romain Lecoustre, inspecteur du travail, survenu en janvier à Lille, a été reconnu en accident de service ce 19/04/2012. Ci-dessous l’article de l’humanité sur le sujet.
 
suicide-reconnu-ministère-travail-accident-service

Catégories
Articles de presse

Fronde des inspecteurs du travail après le suicide de deux agents

Ci-dessous l’article du journal « Le Monde » daté du 12/04/2012 concernant la demande de reconnaissance des suicides de Romain Lecoustre et Luc Béal-Rainaldy en accident de service.
 
Fronde-inspecteurs-travail-accident-service

Catégories
Rhônes-Alpes Tracts

Contre la politique managériale mortifère du ministère du travail : Continuons la mobilisation !

Après la mobilisation massive du 7 février pour exprimer notre colère suite au suicide de Romain, l’administration amorce un recul stratégique en annonçant dans la note de service du 23 février 2012 que pour les entretiens individuels d’évaluation « à titre exceptionnel, que pour l’année 2012, les objectifs devront être d’ordre exclusivement qualitatif ». Le ministère reconnaît ainsi de fait que la politique du chiffre est facteur de souffrance pour les agents… tout en précisant tout de suite qu’il ne s’agit là que d’un recul « à titre exceptionnel pour l’année 2012 ».

Mais derrière ce recul stratégique pour calmer le jeu, sur le fond, rien ne change :

  • les suicides de Romain et de Luc n’ont pas été reconnus comme accidents de service;
  • le principe de la politique du chiffre n’est absolument pas remis en cause : le BOP continue d’être présenté dans toutes les UT et la PFR va s’appliquer comme prévu;
  • la RGPP continue son travail de destruction du sens de notre travail et du service public;
  • le ministère annonce l’envoi prochain d’une note prévoyant le retrait d’un 30e pour ceux qui n’effectueraient pas assez de remontée CAP SITERE.

Le ministère n’a manifestement toujours pas compris et est prêt à continuer sa politique mortifère sans compter ses morts, il faut donc se mobiliser à nouveau massivement pour se faire entendre.

Nous n’aurons que ce que nous prendrons

Individualisation des salaires, politique du chiffre, destruction du collectif de travail par la mise en concurrence des agents, isolement et soumission face à une hiérarchie docile, destruction du sens même de notre travail…, sont les ingrédients du cocktail Molotov que nous balance le ministère du travail, depuis près de 10 ans.

Le ministère du travail, coupable de la mort de Romain, de nos souffrances, de la destruction du sens de nos missions, continue la mise en œuvre du rouleau compresseur. Réagissons !

La CNT appelle tous les personnels à se mettre en grève le jeudi 15 mars et à monter sur Paris pour manifester :

  • Notre détermination à mettre fin à cette politique de management par l’individualisation et la détermination d’objectifs chiffrés qui détruit le sens de notre travail.
  • Notre colère contre l’administration et la hiérarchie zélée qui mettent en œuvre avec tant de zèle cette politique inhumaine et qui sont responsables de la mort de Romain.
  • Notre révolte devant la diminution continue de nos moyens qui ne cesse accroître la souffrance dans nos services.

Au-delà de cette journée de grève la CNT s’inscrit pleinement dans la motion adoptée lors de la grève du 7 février, par les agents de la DIRECCTE réunis en assemblée générale en appelant à :

  • se retirer des entretiens professionnels;
  • cesser les remontées chiffrées sous toutes leurs formes.

 
Le tract en pdf : Contre la politique managériale mortifère du ministère du travail : Continuons la mobilisation !

Catégories
Articles de presse

Moi, Romain, 32 ans, inspecteur du travail, mort de mon métier

L’article du journal Le Monde daté du 03/02/2012 concernant le suicide de notre collègue inspecteur du travail Romain Lecoustre est disponible en pdf : Moi, Romain, 32 ans, inspecteur du travail, mort de mon métier – Le Monde

Catégories
Rhônes-Alpes

Nouveau suicide d’un inspecteur du travail

C’est avec consternation et colère que nous avons appris le suicide le 18 janvier 2012 d’un de nos collègues, Romain Lecoustre, inspecteur du travail à Lille.

Ce nouveau suicide vient illustrer de façon dramatique la dégradation de nos conditions de travail et la responsabilité des différents niveaux d’une hiérarchie zélée.

Romain Lecoustre avait déjà effectué une première tentative de suicide de juillet 2011 face à la surcharge de travail et aux pressions de la hiérarchie locale. Il avait lui-même vainement tenté de faire reconnaître cet acte comme accident de service.

Après avoir fait part d’une compassion de rigueur, les différents échelons de la hiérarchie, jusqu’aux responsables nationaux, ne manqueront pas de se dédouaner de leurs responsabilités pour faire du cas de Romain un cas particulier.

Pourtant pour nous, comme pour tous ses camarades, il n’y a de doute sur la nature professionnelle de son mal-être, ni sur les causes de son suicide : c’est bien le travail, ses conditions d’exercice et l’environnement hiérarchique qui sont ici clairement responsables de la dégradation profonde de son état de santé, qui l’a conduit à la mort.

Pression sur les chiffres ; fonctionnement des services à flux tendu ; déni de la souffrance et dévalorisation des agents : la destruction de notre travail finit par détruire les agents eux-mêmes et conduit parfois à des actes désespérés.

Nous nous joignons à l’appel intersyndical à se réunir le mardi 24 janvier 2011 à 15h, en assemblées générales dans les services.

 

Catégories
Rhônes-Alpes

Suicide de Luc Béal-Rainaldy

C’est avec stupeur et consternation que nous avons appris le suicide de Luc BEAL-RAINALDY, inspecteur du travail, au sein même des locaux du ministère du travail ce mercredi 4 mai.

Nous sommes atterrés par la perte d’un collègue et d’un syndicaliste. Secrétaire national du SNUTEF, Luc BEAL RAINALDY était un militant engagé depuis de nombreuses années qui avait notamment fait le choix de continuer à travailler à mi-temps pour rester au plus près du terrain..

Nous pensons d’abord à sa famille et ses proches à qui adressons nos sincères condoléances

Au-delà nous ne pouvons taire ici le contexte social dans lequel est survenu ce drame. La poursuite à marche forcée de la RGPP, l’imposition d’un management gestionnaire basé sur l’individualisation et la culture du chiffre continue chaque jour de dégrader nos conditions de travail et détruire nos missions de services publics.

Ce drame illustre la souffrance grandissante des agents confrontés à la politique menée dans nos services.

Nous partageons aujourd’hui la douleur et la colère des proches et camarades de Luc.